Alors, quoi de plus simple que de vendre dans un marché-vendeur ? Ça semble assez facile : on inscrit, on vend ! Plusieurs offres à la fois ? Emmenez-les ! Pourquoi perdre du temps et de l’argent sur une inspection, une mise en valeur et des réparations avant d’inscrire sa maison alors que les maisons se vendent presque par elles-mêmes ?

Effectivement, un important pourcentage des nouvelles inscriptions reçoivent des offres rapidement. Parfois même, plusieurs offres font grimper les prix. Mais ce qui est évident, et plusieurs courtiers chevronnés peuvent vous l’affirmer, c’est qu’un certain nombre de transactions s’effondrent entre le moment où l’offre est acceptée et les conditions remplies.

Imaginez que vous êtes un acheteur. Vous faites une offre sur la maison que vous désirez et vous apprenez qu’il y a des offres concurrentes. Vous décidez de bonifier votre offre, ce qui peut grever votre budget. Évidemment, dans ces circonstances, vous soumettez votre offre conditionnelle à une inspection du bâtiment satisfaisante. À ce prix, vous ne pouvez pas risquer de mauvaises surprises, n’est-ce pas ? Et au prix que vous payez, cette maison doit passer l’inspection avec brio !

Les vendeurs ne doivent pas oublier que même si le marché leur est favorable, vaut mieux être bien préparés.

Considérez les approches très différentes de ces deux vendeurs :

Le PREMIER que nous appellerons Steve, sait que les conditions actuelles du marché lui sont favorables. Il veut vendre et vendre rapidement. Comme nous le faisons depuis des années maintenant, nous lui recommandons une inspection de bâtiment préalable à l’inscription en prévision de pépins potentiels, pour les identifier et faire les réparations nécessaires ou au moins obtenir des soumissions. Steve refuse, car il estime que la maison partira rapidement et que les acheteurs, sachant que la demande est supérieure à l’offre, ne se donneront pas la peine de chercher des problèmes.

Steve a bel et bien reçu 3 offres concurrentes au cours du premier week-end sur le marché. Il a accepté la meilleure, au-dessus du prix demandé, conditionnelle au financement et, bien sûr, l’inspection du bâtiment. L’inspecteur des acheteurs a dressé une liste considérable de réparations nécessaires plus ou moins importantes impliquant plusieurs métiers. Les acheteurs exigeaient que chaque article de la liste soit traité avant de conclure la transaction, sinon il n’y aurait pas de transaction ! Comme la date d’occupation était rapide, Steve avait très peu de temps pour obtenir des soumissions concurrentes, et il dut se débrouiller pour exécuter les travaux dans les délais prévus.

Le DEUXIÈME vendeur que nous appellerons Anna a adopté une approche bien différente. 

Anna s’est assuré que sa maison passerait toutes les inspections des acheteurs en suivant nos conseils et en faisant inspecter sa maison elle-même, ce qui lui a permis de contacter autant de professionnels que nécessaire pour obtenir le meilleur rapport qualité-prix. Des problèmes mineurs ont été corrigés à son rythme, et pour des travaux non terminés, elle a obtenu des devis qui seront partagés avec les acheteurs potentiels. Des analyses d’experts recommandées par son inspecteur en bâtiment ont été effectuées. Ainsi, l’état de la maison a été entièrement déclaré avec tous les documents à l’appui. Anna était prête à répondre à tout acheteur devenu « frileux » :

« Est-ce de la vermiculite dans le grenier ? »

« Une analyse a été faite — Il n’y a pas d’amiante ! Voici un certificat à cet effet ».

« Le câblage est-il en aluminium ? »

« Oui, mais tout le système électrique est certifié par un maître-électricien »

Quand la maison d’Anna fut bien « armée », nous l’avons mise sur le marché. La frénésie attendue s’ensuivit, et de multiples offres furent présentées. Et voilà, la meilleure offre ne contenait aucune condition d’inspection ! Les efforts stratégiques accomplis par Anna avant l’inscription ont donné comme résultat une transaction exceptionnellement harmonieuse, et lui ont permis d’atteindre ses objectifs sans jamais être en conflit avec son acheteur.

« L’art suprême de la guerre est de conquérir l’ennemi sans avoir à se battre »

« Sun Tzu, The Art of War »

Il ne fait aucun doute que ce marché favorise les vendeurs. Mais, même avec ces conditions gagnantes, il y a des victoires et il y a des triomphes. Fiez-vous à l’équipe Broady pour vous guider face à ces nouveaux défis. Il n’y a aucune raison de faire les coins ronds quand nous sommes là pour vous aider !