Directives québécoises pour les rassemblements intérieurs dans les maisons privées : 

Un maximum de 10 personnes provenant d'adresses différentes ou les occupants de trois foyers. Lorsque les personnes sont séparées d'un mètre, le port d'un masque ou d'un couvre-visage est fortement recommandé pour les personnes qui n'ont pas une protection adéquate contre le COVID-19. 

Assouplissements pour les rassemblements à l'intérieur : 

A partir du 23 décembre 2021, les mesures concernant les rassemblements privés seront assouplies pour permettre à un maximum de 20 personnes de se réunir à l'intérieur des habitations. Il est très fortement recommandé que les personnes soient adéquatement vaccinées pour participer à ces rassemblements.

Ces directives sont tirées directement du site Web du gouvernement du Québec et nous avons pensé qu'il serait responsable de notre part de partager cette information afin de rappeler à tous de rester en sécurité pendant la période des fêtes. 

Depuis presque deux ans, il est extrêmement difficile de se réunir avec sa famille et ses amis. Avec la fermeture des frontières, les passeports vaccinaux et les tests obligatoires, de nombreuses personnes n'ont pas vu les membres de leur famille depuis plus de 18 mois. Pour cette raison, beaucoup de nos traditions de Noël ont été affectées et, bien que les fêtes de fin d'année ne soient plus les mêmes pour beaucoup, l'équipe Broady a décidé de détendre l'atmosphère en faisant un voyage dans le passé pour se remémorer certains de nos meilleurs souvenirs de Noël.

Nous étions en 1984... Nous, les enfants, étions debout depuis l'aube et nous nous étions précipités en bas pour vérifier que le Père Noël était bien arrivé ! Bien sûr, l'assiette de biscuits à moitié mangés et le bout d'une carotte étaient là. Bien que nous ayons chacun reçu quelques petits jouets dans nos chaussettes pour nous occuper pendant la matinée, nous savions que nous devions attendre patiemment l'arrivée de nos grands-parents avant d'ouvrir les vrais cadeaux sous le sapin. Ces quelques heures ont été une véritable torture ! Nous devions nous habiller dans nos plus beaux habits de Noël - généralement une paire de collants inconfortables et une robe pour Catherine, et une chemise à col et un pantalon de ville pour Mark et nos autres frères. 

Après une éternité d'attente, nos grands-parents finissaient par arriver et nous nous retrouvions tous dans le salon autour du sapin de Noël, ouvrant les cadeaux à tour de rôle, prenant des photos et rigolant un peu ! 

Étant une famille majoritairement britannique, nous avions quelques traditions particulières à l'heure du dîner. Tout le monde avait un rouleau de biscuits de Noël à sa place, qui était ouvert par la personne assise à côté de vous. Le rouleau contenait une couronne en papier, un petit jouet et une blague ou une devinette. Nous rions encore de la façon dont la couronne en papier se déchirait toujours lorsque notre père la mettait, en raison de la taille massive de sa tête !

On nous servait toujours deux desserts britanniques très traditionnels... un que nous adorions, et un que nous tolérions pour de bonnes raisons. Le trifle de notre mère était à tomber par terre. C'est une recette transmise par sa mère et qui contient une couche de génoise trempée dans du sherry, de la crème anglaise, des fraises et de la crème fouettée fraîche. Le deuxième dessert était un pudding de Noël anglais, qui était trempé dans du brandy et enflammé ! Notre père en faisait tout un spectacle, se tenant au bout de la table pendant qu'il réchauffait le brandy dans une cuillère avant de le verser sur le "pudding" et de l'enflammer. La récompense pour avoir mangé ce plat ? Vous pouviez trouver une pièce de 5 ou 10 cents cachée dans votre pudding, enveloppée dans du papier paraffiné. Peut-être même une pièce de 25 cents si vous aviez de la chance ! 

Même si nous ne sommes pas une famille religieuse, après le dîner, nous nous rendions à l'église unie locale pour le service de Noël. L'un de nos souvenirs préférés - même si à l'époque nous étions mortifiés par l'embarras - était d'écouter notre père chanter les hymnes et les chants de Noël à pleins poumons. Quelque chose dans ces chants de Noël traditionnels et l'atmosphère de l'église faisait vraiment ressortir l'enfant de chœur en lui. Notre père n'est plus parmi nous, mais les souvenirs que nous avons de lui à Noël se perpétueront à travers nous, alors que nous perpétuerons certaines de ces traditions avec nos propres familles. 

Bien que cette année ait apporté son lot de défis et que les fêtes de fin d'année ne soient plus exactement ce qu'elles étaient pour beaucoup, nous vous recommandons vivement de faire vous aussi un voyage dans le passé et de revivre certains des plus beaux souvenirs de votre famille.

Joyeuses fêtes de notre famille à la vôtre. 

L'équipe Broady